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Le Gouvernement de la République démocratique du Congo a renouvelé sa confiance en SANRU asbl en le reconduisant comme principal récipiendaire dans la mise en œuvre de la 7 ème phase du projet « Contribution à l'accès universel de la population de la RDC à des interventions efficaces de lutte contre le paludisme » avec le financement du Fonds Mondial ».

Ce projet contribue à l’amélioration de l’état de santé de la population de la République Démocratique du Congo (RDC) par la réduction du fardeau humain et socio-économique dû au paludisme d’ici 2026 avec le financement du Fonds mondial mobilisé par le Gouvernement de la République et ses partenaires au développement.

Il appuie l’offre du paquet d’activités de routine de lutte contre le paludisme dans 5.660 Formations Sanitaires de 322 Zones de Santé (ZS) couvrant une population de 44.391.132 habitants dans 16 Divisions provinciales de la santé (DPS) de la RDC, l’adhésion du secteur privé à la politique nationale dans les villes de Kinshasa, Matadi, Kikwit, Kisangani, Bunia, Kindu et Goma ; la distribution de la moustiquaire imprégnée ainsi que la surveillance moléculaire du Paludisme.

Cet appui est assuré à travers 19 partenaires d’exécution de la société civile appelés Sous bénéficiaires (SR) et 17 Centrales de Distribution Régionale des médicaments (CDR) et dépôts.

La contribution de SANRU s’articule sur plusieurs axes dont la prévention, la prise en charge, la communication pour le changement de comportement ainsi que la recherche opérationnelle.

Pour rappel, la prévention reste un axe principal de la lutte contre le paludisme en RDC. Plusieurs stratégies sont utilisées dans le cadre de la prévention du Paludisme notamment : La distribution des MII lors de campagnes de masse auprès de tous les ménages des zones de santé ciblées ; la distribution continue des MII auprès des populations vulnérables, notamment les femmes enceintes lors des consultations prénatales (CPN) et les enfants de moins d’un an reçu aux consultations préscolaires (CPS) dans les établissements de soins soutenus dans le cadre de la subvention du Fonds Mondial ; Le traitement préventif chez la femme enceinte et le nourrisson ainsi qu’une chimio prévention saisonnière.

En 2024, la cible nationale en rapport avec les MII distribuées auprès des populations à risque est de 7 357 341 moustiquaires attendues. Pour cette année, ,5 229 429 MII distribuées dans les Zones de Santé sous l’appui du Fonds Mondial à travers SANRU sur les 8 140 749 distribués dans le pays, soit contribution de 64,2%.

En ce qui concerne la distribution de masse, Cinq campagnes de distribution gratuite de MII aux ménages avaient été planifiée au cours de  l’année 2024, soit le Bas Uele, le Kwango, le Sankuru, le Maniema ainsi que le Kwilu. La cible nationale en 2024, en rapport avec les MII distribuées lors des campagnes de masse est de 2 483 730 moustiquaires attendues. SANRU a distribué 859 291 MII dans les ZS sous l’appui du Fonds soit une contribution de 35 % sur l’ensemble des MII distribuées.

Cette faible performance s’explique par le fait que sur les 3 campagnes qui ont été lancées en 2024, seule celle de Bas Uele est finie. En revanche, les DPS SANKURU, MANIEMA et KWANGO les activités sont en cours nonobstant le gel de la CAGF pour les campagnes SANRU/CAGF.

En fin 2023, le pays a lancé la Chimio prévention pérène en phase pilote dans les Zones de Santé de Mbanza-Ngungu, Kisantu, Boko-Kivulu et Kwilu-Ngongo de la province du Kongo-Central. En 2024, le PNLP prévoyait l’extension de ce projet aux 27 autres Zones de Santé du Kongo Central, cette fois avec l’appui du Fonds Mondial dont la principale contribution était l’approvisionnement en Sulfadoxine pyriméthamine pédiatrique. En ce qui concerne la Chimio prévention saisonnière du paludisme, SANRU apporte les médicaments SPAQ.

La lutte contre le paludisme passe également dans la prise en charge des cas de paludisme selon la politique nationale notamment en matière de dépistage et de traitement. Cette dernière est mise en œuvre par SANRU au niveau communautaire et dans le secteur privé.

SANRU a dépisté  2 762 798 cas testés dans les Sites de soin communautaires sur les 4 853 760 cas prévus dans le Plan Stratégique National.La contribution des interventions menées par SANRU dans l’atteinte de ces résultats de testing aux TDR dans la communauté est de 57 % en 2024 par rapport à la cible du pays. Le secteur privé a clôturé l’année 2024 avec 12 importateurs, 1538 officines et établissements de santé qui rapportent. Au total, 879 286 personnes ont été testés du paludisme dans le secteur privé.

Les personnes testées positives au Paludisme ont été prise en charge selon la politique nationale tant dans le secteur prive que dans la communauté. Ainsi les interventions du Fonds Mondial dans les Zones de Santé appuyées par SANRU ont contribué à la hauteur de 55 cas traités % soit 1975546 à la cible nationale. Au total, 404 865 personnes ont été traitée du paludisme selon la politique nationale dans le secteur privé sur les 583'208 attendues. Ceci nous donne une performance de 69%.

Afin d’assurer la surveillance moléculaire du paludisme ce, en collaboration avec le PNLP de la RDC, l'INRB, l'École de santé publique de Kinshasa (KSPH), SANRU Asbl et l'Université de Brown, ont établi le programme PaluSeq (séquençage du Plasmodium) pour une surveillance ciblée et nationale des mutations de résistance aux antipaludiques et pour le renforcement des capacités en RDC.

A ce jour, 94 acteurs ont été formés de terrain sur le testing et le rapport de cas, 36 sites sentinelles réactivés et 2502 kits de prélèvement et de rapport de cas provenant dans différents sites de sentinelles.

En 2024, au total 353 738 ménages ont été touchés directement par un message de lutte contre le Paludisme. Au cours de cette année, 3346 acteurs communautaires, médias et prestataires du secteur privés ont été formés sur la lutte contre le paludisme. 17420 messages audio-visuels ainsi que 100 000 SMS ont été diffusés dans la communauté. 21 séances de plaidoyers ont été menées auprès des APA, 78 sensibilisations en milieu public ainsi que 39 595 monitorages à la base tenue autour de l’IT touchant ainsi plus de onze millions de personnes.