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Le 19 mai 2025, SANRU à appuyé l’atelier de renforcement des capacités des équipes cadres provinciales et des zones de santé sur la surveillance à base communautaire à Venus village, situé dans le quartier Bibwa de la N’sele. Cette initiative vise à renforcer la réponse communautaire face à l’épidémie de la Mpox.

En effet, le premier jour de formation en surveillance intégrée et en recherche active des cas au niveau communautaire a inclus trois modules, en plus de la présentation des termes de références et du prétest des participants. Les intervenants étaient : Dr NDENGE Roy qui a abordé les généralités sur la Mpox et la surveillance épidémiologique ; Dr TSHIDIBI Sylvie qui a présenté les principes de bas de la surveillance à base communautaire (SBC) ; et Dr NYUNGE Chantal qui a discuté des stratégies d’identification des cas de Mpox notamment le listage et le suivi des contacts. Lors de son intervention, Dr NDENGE a évoqué plusieurs points, notamment l’historique de la Mpox.  Dr TSHIDIBI a précisé que la surveillance à base communautaire permet de surveiller les tendances et les modèles des maladies, détecter mes événements inhabituels, les épidémies, évaluer les activités de prévention et de contrôle de l’infection, fournir des informations pour la prise des décisions, l’élaboration de politiques et la planification des programmes. Enfin, Dr NYUNGE a défini les cas communautaires en mentionnant le listage et le suivi des cas contacts Mpox, la recherche active et le suivi des personnes contacts avec les malades ainsi que la surveillance aux portes d’entrées et points de contrôle comme les aéroports.

Cet atelier de trois jours marque une étape importante dans le renforcement de la réponse communautaire à la Mpox. La formation se poursuivra avec les infirmiers titulaires et les Relais communautaires à Kinshasa et au Sankuru en premier lieu, avec le financement de SANRU. Ces sessions viseront à approfondir les connaissances et les compétences des acteurs de santé communautaire pour la réponse contre l’épidémie de la Mpox.

La journée du mardi 20 mai 2025 était consacrée sur la vérification et la notification des alertes liées à la Mpox. Cette deuxième journée a commencé par une discussion sur l’état d’avancement des activités, le suivi de la lecture et l’adoption du côté tendu du premier jour. Dr NDENGE Roy a ensuite animé le module sur la vérification des alertés, où les participants ont appris à identifier et à évaluer les alertes concernant la Mpox. Dr INAKA Clotilde a poursuivi avec un module sur la notification immédiate des cas suspects. Ensuite Dr TSHIDIBI Sylvie a présenté les principes de la communication sur les risques et l'engagement communautaire. La journée s’est conclue par une session sur la gestion des données de la surveillance de la Mpox, animée par Docteur MANSWANGI Patrick et Dr NDENGE.

Les participants ont montré un grand intérêt tout au long de la journée témoignant de leur volonté d’améliorer la surveillance et la réponse communautaire face à la Mpox.

La journée du mercredi 21 mai 2025 a été consacrée à la présentation de la formation des RECO, modérée par KUTSHI Nathan. Un soutien de formation des RECO a été présenté, suivi d’une présentation de l’affiche de sensibilisation sur le terrain par Dr INAKA Clotilde. La journée s’est poursuivie avec un post-test. L’atelier s’est terminé par un mot de remerciement du Responsable de la Surveillance Mpox et du Représentant de SANRU pour la participation active de tous.

Les retours des participants ont été très positifs. Une médecin de la Division Provincial de Santé (DPS), participante à la formation, a exprimé son appréciation pour celle-ci, soulignant qu’elle a acquis des compétences nouvelles qui l’aideront sur le terrain. Elle a particulièrement apprécié la méthode participative des formateurs. Un acteur communautaire et un infirmier de la zone de santé Kalamu 2 ont également salué cette approche participative. Dr INAKA Marie Clotilde et Madame Sylvie TSHIBIDI, toutes deux formatrices et membres de la commission Communication de Risque et Engagement Communautaire pour la lutte contre la Mpox, ont convenu que la formation s’est bien déroulée, notant la motivation des participants, ce qui témoigne de la qualité de l’enseignement. Enfin, Chantal NYUNGE, Médecin Experte en Santé Communautaire et membre du SGI Mpox/Pilier Surveillance, a mentionné que le contenu était bien structuré et adapté à l’auditoire, avec une compréhension au-delà de la moyenne.

Cet atelier a été une étape cruciale pour doter les acteurs de Santé communautaire des connaissances nécessaires pour faire face à l’épidémie de la Mpox.  

Tansia TANGU